Eglise Saint Désir

HORAIRES

L'église se visite tous les jours de 9h à 19h.

Le bas de la tour du clocher ainsi que la petite abside que l'on a sur la droite appartenaient à l’église primitive qui était  du XII° siècle. L'église qui menaçait ruine a été fort bien réparée en 1887, le clocher qui, lui datait de 1776 a été surélevé d’un étage.

Un vitrail représente St Vincent Ferrier dont le rocher St Vincent porte le nom, St Fiacre patron des jardiniers et de Ferrières et St Désir patron de la paroisse. Comme tous les autres il sort de l’atelier de M. Mailhot éminent artiste d'Auvergne qui posa entre autres les verrières de la Visitation à Brioude.

A l’intérieur on peut admirer une très belle Vierge à l'Enfant, en bois de noyer datant du XVIIè siècle.

A l’extérieur on peut voir le bas relief d’un calvaire situé au dessus de la porte principale. L'entourage du portail est celui de la première église dont les pierres ont été rapportées. La scène du Golgotha a été taillée dans la pierre.

Inscriptions des Cloches de l’église de Ferrières

Accord : mi, fa#, sol#, si

GROSSE CLOCHE (1500 kg environ) – mi.

JACQUELINE

Elle a été fondue sur place, suivant l’ancien usage. Voici son inscription latine :

Rectore Eccl Jacobo Godefrido Forissier, oerarius (pour oerario) Bonneto Garet de Maisonneuve, comite ordinis sancti Ludovici, et antiquo cive Claudio Tixier, campanam hanc, sumptibus suis, refecit Jacobus Forissier, ex-rector, ejusdem patrinus 1761 (E. LIBAUT et N. DUBOUIS, fondeurs).

M. Jacques-Godefroid Forissier étant curé. En présence de Bonnet Garet de Maisonneuve, chevalier de Saint-Louis, trésorier de la fabrique, et de Claude Tissier, notable de ce bourg, cette cloche a été refondue aux frais de messire Jacques Forissier, son parrain, ancien curé de cette paroisse, 1761 (E. LIBAUT et N. DUBOUIS, fondeurs).

AUTRE CLOCHE (750 kg) – fa#

HELENE

Defunctos ploro, Flug

ura tero, Festa decoro

Je pleure les défunts, j’arrête la tempête, je chante l’allégresse, en nos jours de fête.

Je m’appelle Hélène-Jeanne-Henriette-Suzanne-Madeleine.

J’étais de 1626 et j’appartenais à l'église ; cassée par accident, en 1888, j’ai été refondue par les soins de Jeanne-Hélène-Virginie Déséchaud, veuve Dufrêne, qui a bien voulu m’offrir à la fabrique de l’église de Ferrières, en souvenir de Jacques Déséchaud, de Benoîte Mure, de Jacques-Etienne-Henri Dufrêne, de Jeanne, Marie, Suzanne Maridet et de Léonide, Marie, Madeleine Gravier.

J’ai été bénite, en l’an de grâce 1891, par M. Faure, curé-doyen du Mayet-de-Montagne, assisté de M. Perrot, curé-doyen de la paroisse. M. L. David étant président du conseil de fabrique.

J’ai eu pour parrain, Henri-Charles Gravier des Granges, et pour marraine, Jeanne-Hélène-Virginie Déséchaud, veuve Dufrêne.

Moerorem moestis, loetis sic laeta sonabo

Je sonnerai la tristesse pour ceux qui sont dans les larmes et la joie pour ceux qui sont heureux.

AUTRE CLOCHE (550 kg) – sol#

MARTHE

Non clamor sed amor cantat in aure Dei

C’est la prière du cœur et non celle des lèvres que le Seigneur écoute avec amour.

Je m’appelle Marthe-Joséphine-Marie-Laurence.

Donnée à la fabrique de l’églisede Ferrières par Marie Tixier de Bois-Robert, en souvenir de Laurent Lamy, son mari défunt, de douce mémoire.

Transsit benefaciendo.

J’ai été bénite, en l’an de grâce 1891, par M. Faure, curé-doyen du Mayet-de-Montagne, assisté de M. Perrot, curé-doyen de la paroisse. M. L. David étant président du conseil de fabrique et M. P. Rongères, maire.

J’ai eu pour parrain, Joseph Lamy, et pour marraine Marthe Lamy.

Sum ego vox vitoe,

voco vos, orare venite.

Je suis la voix de celui qui donne la vie. Je vous appelle. Venez à la prière.

Sonoro sono meo sono Deo.

A Dieu, mes vibrations les plus claires et les plus sonores

AUTRE CLOCHE (300 kg) – si.

JEANNE

A fulgure et tempestate, libera nos, domine

Délivrez-nous, Seigneur, de la foudre et des orages.

Je m’appelle Jeanne-Albertine-Félicie-Benoîte.

L’an de grâce 1891, sous le glorieux pontificat de S.S Léon XIII, j’ai été donnée à la fabrique de l’église de Ferrières par Félicie Bouillier, en souvenir de Benoît Carton, son mari défunt.

Beati qui in Domino moriuntur

J’ai été bénite par M. Faure, curé-doyen du Mayet-de-Montagne, assisté de M. L. Perrot, curé-doyen de la paroisse. M. L. David étant président au conseil de fabrique et M. P. Rongères, maire.

J’ai eu pour parrain, Albert Beaufrand, avocat à Moulins ; pour marraine, Jeanne Beaufrand, épouse de J. Devaulx.

Felicitatem et infortuna vitoe dicam, voluptates coeli cantabo

Je redirai le bonheur et les misères de cette vie de passage. Je chanterai les doux plaisirs du paradis.

CLOCHE DE CHEVALRIGOND

Vox ego fidelis et laeta matris nostroe ferrariensis eccl

Je suis la voix fidèle et joyeuse de notre mère à tous, l’église de Ferrières.

Je ne suis pas cloche de paroisse.

Je m’appelle Jeanne-Marie-Herminie. Je suis due à la générosité de Jean et de Marie-Herminie Duzelier.

J’ai été bénite en 1891, avec mes trois sœurs de Ferrières : Jeanne, Marthe et Hélène.

Pierre ENCIZE
"Ferrières et ses environs"